Les pieds encore mouillés par les récentes inondations, la France se réveille une fois de plus étonnée par la violence des aléas climatiques. Entre le réchauffement climatique et l’artificialisation des sols, les risques d’inondation s’aggravent, nous préviennent les assureurs.
Les défis du changement climatique
En 2015, la Conférence des Nations Unis sur les changements climatiques aboutissait à la signature du célèbre accord de Paris. Il devait permettre de maintenir la hausse de la température mondiale en dessous de 2 degrés.
Aujourd’hui, le Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous alerte sur une accélération du processus de réchauffement climatique.
Dans l’intervalle, la cause du climat est devenue l’affaire de tous. Il faut dire que de nombreux événements naturels ont marqué notre quotidien ces derniers mois. Incendies, sécheresses, inondations sont désormais des sinistres qui peuvent arriver à chacun d’entre nous.
L’augmentation de leur fréquence et de leur intensité nous oblige donc à accepter cette nouvelle réalité.
Acteurs de la protection et de la prévention, les assureurs sont aujourd’hui les témoins d’une quasi-absence de culture du risque naturel. En témoignent les défaillances de l’aménagement des territoires. Combien de communes ont posé des repères obligatoires de crues ? Combien ont élaboré un plan communal de sauvegarde qui doit guider les administrés en cas de sinistre ?
Difficile de dire, pour ces responsables, « on ne savait pas ».
Avec des dizaines d’années de données récoltées, les assureurs peuvent témoigner de l’augmentation importante des conséquences de l’inaction. Avec une prévision d’un doublement du coût des aléas naturels tous les 30 ans, le monde de l’assurance nous prévient que le changement climatique va coûter de plus en plus cher. Heureusement la mutualisation des risques permet de toujours assurer ce risque climatique, mais pour combien de temps ?
Le ruissellement, un risque sous-évalué
Sans préparation, l’angoisse peut vous submerger face aux inondations. Pour éviter une peur obsessionnelle à chaque pluie, il est important de prendre conscience des risques potentiels de ce type de menace.
Ainsi, le ruissellement des eaux pluviales peut provoquer des inondations même loin d’un cours d’eau. Cela peut être en ville comme à la campagne, en montagne comme en plaine.
Selon les études d’opinion, les Français ont déjà entendu parler du ruissellement. Mais seul 35 % savent exactement ce que c’est. Pour beaucoup, ils imaginent un petit ruisseau, sans danger. Et près de 60 % des Français ne se sentent pas concernés pour leur habitation.
Cette impréparation de nos concitoyens face aux risques naturels les rend totalement démunis quand ils se retrouvent les pieds dans l’eau. Plus grave encore, beaucoup considèrent ces événements comme une fatalité à laquelle il est inutile de se préparer.
Acteurs clés de la protection des populations et des biens, les assureurs le savent. La préparation à la gestion des crises est de la responsabilité de tout le monde. Certes les pouvoirs publics sont en première ligne, mais chaque citoyen doit aussi s’y préparer, ne serait-ce que pour sa famille.
Des mesures de prévention à développer
Avec un quart de la population habitant en zones inondables, la France doit renforcer la diffusion d’une culture du risque naturel au sein de la population.
Pour vous aider à vous préparer concrètement, nous vous conseillons de télécharger le guide « Je me protège en famille ». C'est un véritable plan familial de mise en sûreté. Bourré d’informations utiles, il vous assistera très pratiquement dans l’examen de tous les aspects à prendre en compte, avant, pendant et après une catastrophe naturelle.
L’autre mesure de prévention très importante à prendre est de vérifier si vous êtes couvert par une assurance de dommages, par exemple incendie ou dégâts des eaux. C’est notamment le cas si vous avez signé un contrat multirisques habitation.
Certes, les assureurs se mobilisent généralement vite aux côtés de leurs assurés pour accélérer les procédures d’indemnisation, et pour la plupart ils ne vont pas « pinailler ».
Mais, face aux centaines de milliers de sinistres constatés lors des dernières inondations en France, certaines procédures doivent être respectées. Et, au premier rang, avoir le bon contrat d’assurance peut aider.
Nous nous permettrons donc deux autres conseils. Tout d’abord, télécharger le guide de France Assureurs « 15 réflexes pour bien s’assurer face aux aléas naturels ». Il vous aidera à comprendre, entre autres, comment fonctionne la garantie dommage d’un contrat d’assurance.
Enfin dernier conseil : prenez rendez-vous avec un des conseillers du Groupe Gesco Assurances, dans l’une de nos trois agences du nord. Leur compétence et leur indépendance constituent votre meilleure garantie d’être parfaitement couvert en matière d’assurance.
Courtier en assurance indépendant, le Groupe Gesco Assurances saura vous aider concrètement à trouver le meilleur contrat pour vous protéger… Et ce au meilleur prix.