La conciliation est un processus de règlement à l'amiable des différends entre parties, telles qu'un assuré et sa compagnie d'assurance, dans le but d'éviter une procédure judiciaire coûteuse et longue. Elle intervient souvent après une tentative infructueuse des parties de se mettre d'accord directement sans intermédiaire pour mettre fin au litige. Les lois incitent à des règlements amiables pour désengorger les tribunaux, et depuis 2016, il est obligatoire de tenter une résolution à l'amiable si le litige est inférieur à 5 000 € ou pour les conflits de voisinage. Parmi les modes alternatifs de règlement des conflits, la conciliation et la médiation impliquent l'intervention d'une personne tierce, soit un conciliateur de justice soit un médiateur, qui garantit la discrétion et l'impartialité aux parties en conflit. Bien que les deux poursuivent le même objectif de parvenir à un accord à l'amiable, il y a des différences. Le conciliateur est un auxiliaire de justice bénévole qui est désigné par un juge d'instance ou directement saisi par les parties et la conciliation est gratuite.
Le médiateur est indépendant et facture sa prestation, souvent modulée en fonction des revenus des parties, et parfois gratuite. De plus, le conciliateur écoute les parties et les invite à trouver un compromis, tandis que le médiateur a un rôle actif dans la conclusion d'un accord. À la fin d'une conciliation réussie, le conciliateur rédige un constat d'accord signé par lui-même et les différentes parties prenantes. Ce constat d'accord devient alors un titre exécutoire si le juge d'instance y appose la formule exécutoire.
En l'absence d'accord, les parties décident, ou non, de se revoir devant le juge compétent.