Personne n’est à l’abri d’une perte d’autonomie. Ne plus pouvoir assumer seul les actes courants de la vie quotidienne nous guette tous, suite à un accident, une maladie ou à cause de l’âge. Seule solution : s’y préparer, notamment avec l’assurance dépendance.
De la perte d’autonomie à la dépendance
La perte d’autonomie désigne l’incapacité d’effectuer seul certains actes de la vie quotidienne : s’habiller, se déplacer, se laver, se nourrir…
Vieillir ou tomber malade peut conduire progressivement vers la dépendance. Parfois, c’est un accident qui plonge de manière brutale dans un état de dépendance, partielle ou totale.
Cette perte d’autonomie, qu’elle soit soudaine ou croissante, engendre des dépenses auxquelles il faut faire face. Or, pour de nombreuses personnes âgées, il est souvent très compliqué de mobiliser les ressources nécessaires.
C’est pour éviter de se retrouver dans ce genre de situation qu’il faut l’anticiper. Les proches, et en particulier les enfants, n’ont pas toujours les moyens financiers ou humains d’assumer ce défi.
Et la crise sanitaire du Covid a mis en évidence la triste réalité de nombreux EHPAD, les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes. Ces scandales à répétition ont donc incité de nombreuses familles à s’occuper de leurs anciens à domicile.
Aujourd’hui, l’objectif est ainsi souvent de veiller sur les seniors chez eux, le plus longtemps possible. Mais cela oblige à anticiper l’organisation nécessaire et à prévoir les dépenses inévitables.
Il s’agit d’un véritable défi pour les familles et pour l’État. Suite au vieillissement de la population, les seniors en perte d’autonomie vont être de plus en plus nombreux. Les progrès de la médecine et l’amélioration de l’espérance de vie renforcent cette tendance.
Aujourd’hui, il existe 2,6 millions de seniors en situation de dépendance. Ils pourraient être 4 millions en 2050, soit 16,4 % des seniors. Devenue un enjeu majeur, l’adaptation de la société au vieillissement est un défi sociétal auquel les proches aidant ne peuvent pas répondre seuls.
Prévenir la dépendance
Pour vieillir dans les meilleures conditions possibles, il est nécessaire de s’y préparer le plus tôt possible. Les Français l’ont bien compris en souscrivant une assurance-vie, beaucoup pour leur vieux jours.
Mais au-delà de pouvoir vivre correctement à la retraite, se pose la question du risque de tomber dans la dépendance. On le sait : l’espérance de vie augmente et avec elle la probabilité d’une perte d’autonomie.
Et pour éviter à nos proches de devoir s’occuper de nous, autant se renseigner sur les démarches à effectuer, et anticiper les besoins d’aide et d’aménagement de son domicile.
Par exemple, vous pouvez commencer par connaître vos droits en matière d’aide financière liées à la perte d’autonomie. Cela vous permettra de constituer peu à peu le dossier de demande.
Ensuite, puisque l’idée est de vous permettre de vivre le plus longtemps possible chez vous, il faudra, sans doute, prévoir quelques aménagements : faciliter la mobilité en déplaçant quelques meubles, voire en installant un monte-escalier. Remplacer la baignoire par une douche adaptée aux seniors…
Vous pouvez aussi commencer à regarder ce qui existe près de chez vous en matière d’aide à domicile, pour soulager votre proche aidant : aide au repas, au ménage…
Enfin n’oubliez pas de mettre à jour vos assurances, en vérifiant les clauses nécessaires et en supprimant les superflus.
Assurance dépendance ou assurance vie
L’assurance dépendance fonctionne comme de nombreux dispositifs de prévoyance. Vous versez régulièrement une cotisation pour recevoir un capital ou une rente viagère en cas de perte d’autonomie, médicalement constatée.
Les différentes clauses du contrat détaillent le montant et le rythme de versement des cotisations. Et vous pouvez choisir l’usage du capital ou de la rente. Cela peut être de l’argent, bien sûr, ou du financement d’aménagements de votre domicile.
Des aides à l’autonomie peuvent également être prises en charge, comme la toilette à domicile, le ménage ou le portage de repas, etc. Vous pouvez par ailleurs vous faire financer un fauteuil roulant ou un lit médicalisé.
En fonction de votre âge au moment de la souscription du contrat, la cotisation sera plus ou moins importante. Et si vous êtes déjà en état de dépendance, vous devrez payer plus cher.
Mais attention au délai de carence. Pour une dépendance physique, vous ne touchez aucune aide pendant 12 mois, en général. Si vous êtes en état de dépendance psychique, le délai de carence peut passer à 36 mois.
Enfin notez la différence entre assurance dépendance pure et assurance vie avec option dépendance. L’assurance purement dépendance est une sorte de contrat à fond perdu. Si vous ne tombez pas en état de dépendance avant votre décès, les ayants droits ne toucheront rien.
Par contre, l’option dépendance d’une assurance vie s’active en cas de perte d’autonomie. Si aucune dépendance n’est constatée, le capital revient aux ayants-droits. Mais cette option augmente le montant de la cotisation, comme toute option.
Pour vous aider à bien vous organiser, nous vous conseillons de consulter le Groupe Gesco Assurances. Ce courtier en assurance est indépendant des compagnies d’assurance et des banques. Il peut donc vous aider, en toute liberté, à choisir les meilleures options pour vous.