Après la sécheresse et les pluies diluviennes, c’est au tour des maladies tropicales de se propager dans toute la France. Avec le réchauffement climatique et la disparition de ses prédateurs, le moustique tigre gagne le nord de la France, transmettant dengue et chikungunya sur son passage.
Les arbovirus, c’est dengue !
Comme son nom l’indique, un arbovirus est une maladie virale. Elle est transmise obligatoirement par un vecteur, type moustique, moucheron ou tique, à des hôtes vertébrés comme les mammifères et les oiseaux.
Sur les plus de 600 arbovirus connus, environ 150 entraînent des manifestations cliniques chez l’humain. Exceptée la fièvre jaune, ce sont surtout la dengue, le chikungunya et la fièvre de la vallée du Rift qui inquiètent le monde médical français.
Les symptômes de ces maladies n’apparaissent pas, fort heureusement, systématiquement. Toutes peuvent provoquer fièvre, douleurs musculaires et articulaires. Mais chacune porte le risque d’évoluer vers des formes graves, voire mortelles.
Rappelons qu’il n’existe pas de traitement spécifique à ces arbovirus qui font partie des 38 maladies à déclaration obligatoire.
Sur les 6 premiers mois de 2024, on bat déjà le record de nombre de cas de dengue importés en France hexagonale. Plus 2 666 personnes sont revenues d’un déplacement à l’étranger ou en outre-mer avec la dengue. Et 76 % venaient de Martinique et Guadeloupe.
Dans ces deux îles des Antilles, une importante épidémie sévit en effet depuis 2023 avec près de 35 000 cas symptomatiques. Dix-neuf personnes y sont mortes de la dengue en un an.
Et, selon Santé Publique France, en effet, les premiers cas autochtones de dengue, chikungunya et fièvre de la vallée du Rift ont été déclarés dans l’hexagone cet été. On s’attendait à cette émergence de foyers épidémiques au vu du nombre important de cas importés. Un risque qui devrait croître dans les prochaines années. Surtout avec la prolifération du moustique-tigre.
Pour en savoir plus : « Cas autochtones détectés : les maladies transmises par les moustiques confirment leur progression en France hexagonale ».
Le moustique-tigre colonise la France
Débarqué en France en 2004 en provenance d’Asie, le moustique tigre s’est apparemment très bien adapté à l’Hexagone. Début 2024, ce sont en effet 78 départements qui sont colonisés par cet Aedes albopictus, de son nom latin.
Plus petit que le moustique classique, le moustique-tigre est noir avec des rayures blanches. Ses ailes sont également noires. Plutôt lent, il vole bas et semble balourd, selon la plupart des observateurs. Il pique en général le matin et en fin d’après-midi.
Ses piqûres sont douloureuses et provoquent des démangeaisons instantanées. Vient ensuite une rougeur de 2 à 3 cm de diamètre, avec, au centre, une cloque de 5 mm.
La plupart du temps, la piqûre n’est pas grave. Un simple nettoyage à l’eau et au savon de Marseille suffit. Au besoin, une crème apaisante, type antihistaminique, règle les démangeaisons. Certains utilisent des huiles essentielles comme la citronnelle ou la lavande aspic. Celle de géranium est aussi utilisée pour les éloigner.
Selon certains, le moustique tigre est friand du sang humain, le préférant à celui des animaux.
Il raffole de l’eau stagnante où la femelle peut pondre ses œufs. Donc le conseil est de surveiller les gouttières, et de vider tout ce qui peut contenir de l’eau.
Si vous en voyez un, prenez-le en photo et faites le savoir sur le site signalement-moustique.anses.fr.
À noter que les larves de moustique-tigre semblent s’être adaptées à plusieurs insecticides chimiques. Ces derniers, par contre, continuent de décimer les espèces prédatrices d’insectes.
La sécurité d’une bonne mutuelle santé
La tropicalisation de notre quotidien impose de prendre des mesures pour sauvegarder la santé de nos proches. Et comme nous ne maîtrisons pas vraiment les étapes de notre évolution, seule une bonne mutuelle santé peut nous apporter la sécurité dont nous avons besoin.
Si nous prenons le cas des maladies tropicales, nous n’avons assurément aucune certitude d’être touché par une forme grave entraînant des complications. Et c’est tant mieux.
Mais dans le cas contraire, le coût des analyses sanguines et d’une éventuelle hospitalisation peut rapidement dépasser nos capacités financières. D’où l’intérêt, facile à comprendre, d’être couvert par une bonne assurance complémentaire santé.
Rappelons au passage que si vous avez déjà attrapé la dengue dans le passé, toute nouvelle contamination peut déboucher sur une forme sévère de cette maladie.
Il devient donc naturel d’examiner en détail les différentes clauses de votre contrat d’assurance. Il est en effet nécessaire de vérifier les garanties auxquelles vous avez souscrit. Tout comme les habitants des zones inondables doivent s’assurer de l’existence d’une garantie dommage ou dégâts des eaux dans leur contrat de mutuelle.
Face à un contexte épidémique explosif vers lequel nous entraîne l’invasion du moustique-tigre, le principe de précaution nous oblige à recourir à la protection d’une mutuelle efficace.
Et comme on ne joue pas avec sa santé et encore moins avec celle de sa famille, le plus simple reste de consulter un courtier en assurances comme le Groupe Gesco Assurances.
La compétence de ses conseillers vous aidera à bien comprendre la couverture actuelle de votre mutuelle et les options qu’il est recommandé de souscrire.