Avec la hausse du tarif des consultations en décembre prochain, les mutuelles vont devoir augmenter leurs remboursements. Mais ces dépenses supplémentaires risquent de provoquer dès 2025 une hausse des primes des complémentaires santé.
De nouveaux tarifs pour les consultations médicales
Signée en juin entre l’Assurance Maladie et les syndicats de médecins libéraux, la nouvelle convention médicale s’appliquera pour les cinq prochaines années à partir de décembre 2024.
Elle prévoit notamment le passage de 26,50 euros à 30 euros de la consultation de base chez un médecin généraliste. Les téléconsultations, elles, restent toujours à 25 euros.
Du côté des spécialistes, les consultations chez les psychiatres, les gynécologues médicaux et les gériatres passeront en décembre de 51,70 euros à 55 euros. Concernant les pédiatres, les consultations obligatoires passeront à 39 euros en décembre et 40 euros en juillet 25 pour les enfants de moins de 2 ans.
Plusieurs mesures sont également prises pour améliorer l’accès aux soins et l’efficacité du système de santé. Notons, parmi celles-ci, l’objectif de réduction de la consommation d’antibiotiques et des examens de biologie jugés « inutiles ».
Pour en savoir plus, lire l’article du Monde : « L’essentiel de la nouvelle convention entre les médecins et l’Assurance-maladie : nouveaux tarifs et nouvelles mesures pour l’accès aux soins ».
Quel impact pour les mutuelles ?
La modification du tarif des consultations est bien évidemment prise en charge, en partie, par l’assurance chômage. Mais les complémentaires santé doivent également supporter ces hausses, via les remboursements qu’elles pratiquent.
Ce ne sont d’ailleurs pas les seules hausses auxquelles les mutuelles doivent faire face.
En effet, on estime la hausse du prix des soins en 2023 à 4,8 %, suite à, entre autres, :
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une baisse du taux de remboursement des soins dentaires par l’Assurance maladie,
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une revalorisation de la consultation des médecins en novembre ;
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une hausse du tarif des hôpitaux publics de 7 % et de 5 à 7 % dans le privé ;
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une augmentation du coût des transports sanitaires…
A cela s’ajoute une amélioration des technologies médicales, une augmentation des affections de longue durée et le vieillissement général de la population. Sans parler de la multiplication par 8 en 20 ans des taxes prélevées sur les contrats des mutuelles.
Rappelons au passage que le principe des mutuelles est qu’elles ne peuvent être déficitaires ou générer de la dette. Si leurs dépenses augmentent, comme les remboursements de soins, elles sont obligées d’ajuster leurs tarifs pour compenser.
Toutes ces raisons expliquent la hausse moyenne de 10 % des complémentaires santé en janvier 2024.
Et la hausse des consultations en juin dernier ne va pas améliorer la situation.
De la responsabilité des assureurs
Face à ces hausses incessantes, le prix à payer par les assurés les plus modestes risque d’accroître le renoncement aux soins. Certes, les délais d’attente importants pour avoir un rendez-vous jouent aussi comme frein aux soins. De même que l’éloignement géographique dans de nombreux déserts médicaux.
Et il est en effet fort peu probable que diminue à l’avenir le désengagement du remboursement des soins de la Sécurité sociale. Mais cette privatisation du remboursement des dépenses de santé ne peut qu’augmenter les inégalités.
D’où cette obligation pour chacun d’entre nous de mieux maîtriser son budget santé. Et cela passe d’abord par une priorité : mieux comparer les offres des complémentaires santé.
Alors certes, les mutuelles vont devoir faire des efforts de clarification de leurs contrats. Chacun doit mieux comprendre les niveaux de remboursement proposés. Cela donnerait à chaque assuré une meilleure chance de faire des choix répondant au mieux à ses besoins de santé.
Pour cette raison, les assureurs vont sans aucun doute devoir affiner leurs offres et augmenter le nombre d’options au choix… Bref tendre vers des contrats quasiment à la carte.
C’est certainement à ce prix que le nombre d’assurés ne diminuera pas, maintenant un niveau de recettes suffisant pour compenser l’augmentation prévisible des dépenses de santé.
Les comparateurs d’assurance à la rescousse
En attendant ces évolutions, il existe déjà, fort heureusement, un outil particulièrement pratique pour comparer les offres de complémentaires santé : le comparateur d’assurance.
Au Groupe Gesco Assurances, nous l’avons compris depuis longtemps. La preuve, le nombre croissant d’assurés qui font appel à notre comparateur d’assurances.
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