A force de transférer aux mutuelles le soin de rembourser les dépenses de santé des Français, l’État renforce le rôle d’un acteur clé du monde des assurances : le courtier. Ce professionnel, indépendant des compagnies d’assurance, est le seul à pouvoir conseiller un assuré, en toute liberté, et l’aider à trouver la mutuelle la plus adaptée au profil de sa famille.
Le déficit de la Sécurité sociale continue de se creuser
Le 14 octobre dernier, la Commission des comptes de la Sécurité sociale publiait un rapport chiffrant le déficit du pilier du système social français à 18 milliards d’euros en 2024. Après les records atteints pendant la crise du Covid-19, ce trou avait été ramené à 10,9 milliards en 2023.
Une première estimation pour cette année avait déjà chiffré le déficit à 16 milliards. C’était en juin dernier. L’addition pourrait donc être plus salée, notamment à cause d’une augmentation continue des charges.
D’un côté, la branche maladie devrait clôturer ses comptes avec un total de 256 milliards d’euros de remboursements. Cela représente donc une croissance plus importante que les recettes.
De l’autre, le vieillissement de la population française représente un poids de plus en plus lourd à supporter. Il devrait représenter plus de la moitié du déficit de la Sécurité sociale.
En cause, notamment, la croissance continue des départs à la retraite des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et la baisse du nombre de cotisants.
Et les prévisions ne sont pas bonnes. En 2025, la croissance de l’économie française ne devrait pas dépasser 1,1 %. Et on s’attend à une poursuite de la hausse des dépenses de santé et des prestations vieillesse.
Selon ces mêmes prévisions, les dépenses devraient ainsi s’amplifier de 3,8 % en 2025. Mais les recettes ne devraient augmenter que de 2,3 %. Résultat : un déficit record attendu de 28 milliards d’euros du budget de la Sécurité sociale l’année prochaine.
La France se retrouve donc face à un défi économique majeur. L’enjeu : un risque pour les années à venir de devoir augmenter les prélèvements sociaux, et de réduire drastiquement les prestations sociales.
Quelles conséquences pour les Français ?
Face à l’importance du déficit attendu en 2024 du budget de la Sécurité sociale, des mesures d’économie ont déjà été actées cette année.
Par exemple, avec le doublement de la participation forfaitaire passée de 1 à 2 euros, depuis le 15 mai. Rappelons que la participation forfaitaire est déduite automatiquement des remboursements de l’Assurance maladie. Cela concerne les consultations médicales, les examens de radiologie et les analyses de biologie médicale.
Autre décision impactant les finances des Français : la hausse du tarif des consultations médicales. C’est la conséquence d’un accord signé entre l’Assurance Maladie et les médecins libéraux en juin dernier. Nous en avons déjà parlé dans notre article « L’effet de la hausse des consultations sur les mutuelles ».
Ainsi, à partir du 22 décembre 2024, la consultation chez un médecin généraliste coûtera 30 € au lieu de 26,50 € aujourd’hui. Celle chez un spécialiste augmentera également.
Certes, l’Assurance maladie en rembourse normalement une grande partie, le reste étant pris en charge par les mutuelles. Le problème, c’est que le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PFLSS) 2025 envisage de réduire le remboursement des consultations médicales.
Actuellement en discussion au Parlement, ce projet de budget propose ainsi de réduire de 70 % à 60 % le remboursement d’une consultation médicale, à partir de 2025.
Cela représente plus d’un milliard d’euros supplémentaires à supporter par les mutuelles. Cette privatisation rampante de la santé ne peut qu’entraîner une augmentation des primes des assurances complémentaires santé.
On s’attend donc en 2025 à une hausse de 4,5 % à 9,5 % des mutuelles pour les contrats individuels. Elle devrait atteindre de 5,5 à 9,5 % sur les contrats collectifs.
Le rôle clé des courtiers en assurances
Après une hausse moyenne de 10 % en 2024, cette flambée du coût des mutuelles remet sur le devant de la scène le spectre du renoncement aux soins. Déjà 2,5 millions de Français, soit 4 % de la population, ne peuvent pas se payer une mutuelle.
Chez les ménages les plus modestes, beaucoup vont devoir renoncer à se faire soigner.
Pour le reste de la population, les courtiers en assurance vont devenir la seule solution pour garder leur mutuelle.
C’est en effet grâce à ce professionnel indépendant des compagnies d’assurances qu’ils vont pouvoir sélectionner les garanties dont ils ont vraiment besoin. Il s'agit pour eux de trouver un compromis entre couverture santé et prime mensuelle.
C'est notamment le rôle que joue le courtier Groupe Gesco Assurances avec ses trois agences de Roubaix, Douai et Arras.
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